Environnement Foncier
Foncier
Observatoire foncier n°10 – Analyse des marchés fonciers 2013-2015 sur l’Aire urbaine
janvier 2018
Dynamisme des marchés agricoles et des terrains équipés, densité et maîtrise des prix en extension urbaine
Avec 9 225 hectares échangés, c’est 44 % de plus que sur la période précédente. Entre 2013 et 2015, on voit se confirmer une reprise au niveau des marchés fonciers sur l’aire urbaine de Rennes. C’est la plus forte activité enregistrée depuis 2009. Cependant, tous les segments de marché et tous les territoires ne présentent pas les mêmes réalités.
D’une manière générale, le marché des terres agricoles et le marché des terres urbanisables, c’est-à-dire des terrains équipés, ont connu un niveau très élevé de transaction. La vente de terre agricole a progressé partout, mais de manière très importante dans les couronnes. Le marché des terrains urbanisables a été porté par un niveau très élevé de terrain à bâtir, qui s’est maintenu dans les couronnes et a fortement progressé sur la métropole rennaise. L’année 2013 a constitué un record pour ces deux territoires avec près de 1 900 ventes.
En revanche, le marché des terrains à urbaniser, support des prochaines opérations d’aménagement, de programmes immobiliers ou d’activités a été plus faible sur cette période. Cette baisse d’activité peut être en relation avec une méfiance des marchés immobiliers ou un ralentissement de l’activité économique. Cela peut aussi être interprété comme une prise de conscience de la nécessaire limitation de consommation d’espace, économisant ainsi le foncier en extension urbaine, avec une recherche de densification, de réduction d’emprise des zones d’activités, la conjugaison avec du renouvellement urbain… Cela peut également venir du fait que certains territoires possèdent déjà de bonnes réserves foncières tout simplement, liées aux anticipations antérieures.