Au 1er janvier 2019, l’aire d’attraction de Rennes compte une population légale de 755 700 habitants, soit 23 % de la population bretonne. Avec près de 50 000 habitants supplémentaires par rapport à 2013 (+ 1,1 % par an) et malgré un léger ralentissement par rapport aux années 2000, elle fait partie des 5 principales aires d’attractions françaises ayant eu les plus fortes progressions démographiques (après respectivement Montpellier, Nantes, Bordeaux et Toulouse). Cette dynamique est portée autant par le solde naturel que par l’excédent migratoire.
Au sein de l’aire d’attraction rennaise, Rennes Métropole, a connu ces 6 dernières années une croissance démographique de1,2 % par an, au 5e rang des métropoles françaises. Le Cœur de Métropole* connaît un regain de croissance démographique depuis le milieu des années 2000 (portée à plus de 70 % par son solde naturel) tandis que les autres communes de la métropole rennaise continuent à croître fortement (du fait principalement de leur solde migratoire). Les autres intercommunalités de l’aire d’attraction rennaise ont également connu des rythmes de croissance annuels importants depuis 2013, notamment dans le Pays de Rennes (+ 2,0 % Pays de Châteaugiron, + 1,7 % Val d’Ille Aubigné, + 1,5 % Liffré-Cormier) et en Bretagne Romantique (+ 0,8 %).

*5 communes du Cœur de Métropole : Rennes, Cesson-Sévigné, Chantepie, Saint-Jacques-de-la-Lande, Saint-Grégoire.

Autres territoires adhérents de l’agence

		Deuxième intercommunalité la plus peuplée d’Ille-et-Vilaine, la Communauté d’Agglomération du Pays de Saint-Malo connaît un regain de dynamisme, tiré exclusivement par son solde migratoire, tandis que la croissance de la Communauté de Communes de la Bretagne Romantique s’est ralentie par rapport aux années 2000. Dans les Côtes-d’Armor, les Communautés d’Agglomération de Dinan et Lamballe Terre & Mer voient également leur croissance se ralentir. Leur solde naturel étant déficitaire, la croissance y est portée uniquement par les migrations.