Étudiants, cadres, ouvriers, familles monoparentales…dans quels types de logements s’installent-ils ? – Note 4
Près de 40 000 ménages se sont installés dans un logement de Rennes Métropole en 2018. Près de la moitié étaient des personnes vivant seules, principalement des étudiants, des cadres ou professions intermédiaires de moins de 40 ans et des personnes de plus de 40 ans vivant seules. Une grande majorité de ces nouveaux arrivants ont posé leurs valises à Rennes ; cette proportion atteignant même 85 % pour les étudiants. A contrario, 40 % des couples avec enfant(s) dont le chef de famille est employé ou ouvrier s’installent dans les pôles de proximité.
Les types de logements varient selon les profils. Près d’un ménage nouvellement installé sur deux a privilégié le locatif privé. Mais, près d’une famille monoparentale sur deux s’est installée dans un logement locatif HLM, et près d’un couple avec enfant(s) sur deux, dont le chef de famille est cadre ou de profession intermédiaire, est devenu propriétaire occupant. Tous profils confondus, les migrations de proximité, au sein de Rennes Métropole, restent majoritaires.

Des ménages mobiles aux profils différents selon le type de parc – Note 3
Parmi les 39 000 ménages au 1er janvier 2018 s’étant installés dans un logement de Rennes Métropole au cours de l’année écoulée, 20 700 sont locataires dans le parc privé, 6 700 propriétaires occupants, 5 500 locataires dans le parc HLM, et 5 300 locataires d’un logement meublé. Par rapport à 2013, la part parmi les nouveaux emménagés de propriétaires occupants et de locataires d’un logement meublé a augmenté. Les caractéristiques des nouveaux emménagés diffèrent selon leur statut d’occupation : 2 sur 3 sont des personnes de moins de 40 ans vivant seules ou en couple sans enfant parmi les locataires du parc privé (dont la moitié des étudiants), tandis que 43 % sont des familles monoparentales ou des personnes seules de plus de 40 ans pour les locataires HLM, et 1 sur 3 est un couple avec enfant(s) pour les propriétaires occupants.

Solde migratoire par âge de Rennes Métropole en 2018 et évolutions par rapport à 2013 – Note 2
Au 1er janvier 2018, 29 200 personnes s’étaient installées à Rennes Métropole au cours de l’année écoulée, tandis que 25 700 avaient quitté le territoire.
C’est la Métropole française comptant le plus d’échanges avec l’extérieur. Son solde migratoire est positif : + 3 500 en 2018. Il est en légère hausse par rapport à 2013, grâce à un solde moins déficitaire avec le reste de l’aire d’attraction rennaise et encore plus positif avec les régions françaises hors Bretagne.
Le solde migratoire de Rennes Métropole continue à être porté en grande partie par les migrations des jeunes adultes. Toutefois, son amélioration s’explique principalement par les évolutions des migrations des couples avec enfants.

Près d’une résidence principale sur 5 change d’occupant(s) à Rennes Métropole chaque année – Note 1
Au 1er janvier 2018, 39 000 logements de Rennes Métropole ont changé d’occupants au cours de l’année écoulée, soit 18 % du parc de résidences principales. Cette proportion est restée stable par rapport à 2013. Rennes Métropole est une des métropoles françaises présentant le plus fort turn-over des ménages au sein de son parc. Ce mouvement important au sein du parc résidentiel, notamment lié aux flux d’étudiants et ménages de jeunes actifs, est porté par les nombreuses mobilités de proximité : plus d’1 ménage sur 2 habitait déjà Rennes Métropole avant son déménagement et 3 sur 4 la Bretagne.
Parmi les ménages qui habitaient déjà l’aire d’attraction rennaise, près d’un quart est propriétaire occupant de son nouveau logement, et 1/5e locataire du parc social. Il s’agit principalement de personnes de moins de 40 ans non étudiantes (seules ou en couple sans enfant) et de familles. Parmi les ménages qui arrivent de l’extérieur de l’aire d’attraction rennaise, près d’1 sur 2 est un ménage étudiant et 85 % sont locataires d’un logement privé (vide ou meublé).