Depuis le milieu de la décennie 2000, les logements collectifs neufs livrés sur la métropole rennaise sont principalement (à 72%) de taille intermédiaire (T2 et T3) et les surfaces, à nombre de pièces égal, ont tendanciellement augmenté.
Le recours à l’outil ZAC pour orienter la production ainsi qu’un volontarisme de Rennes Métropole dans l’aide à l’accession ont plutôt favorisé la construction d’appartements de grandes typologies et leur destination à la propriété occupante. Par opposition, dans le diffus, des logements de tailles plus réduites ont plus souvent été acquis dans le cadre de stratégies d’investissement locatif.

Au-delà de la taille, la composition des logements a été transformée durant les dernières décennies. Les annexes de rangement ont progressivement disparu, les espaces extérieurs privatifs (terrasses, rez-de-jardin, balcons, loggias) se sont développés et les stationnements se sont majoritairement positionnés en sous-sol. L’accessibilité et l’efficacité énergétique se sont améliorées sous l’impulsion des réglementations nationales. Ces règlementations ont aussi contribué à refaçonner les façades et la conception intérieures des logements (surfaces vitrées et ouvertures standardisées, cuisine ouverte sur le salon, sanitaires plus spacieux, présence quasi systématique d’ascenseurs pour accéder aux étages et au sous-sol…). Bien qu’encadrées par les exigences techniques, les impératifs économiques et les considérations qualitatives, la conception des logements a également apporté ces dernières années des réponses à la diversité des usages.